Liquidation d'OCDF-Wayne Dalton : Adeline Hazan fustige la brutalité de l'annonce
Publié le 22/07/2013
Par
REIMS (51). Mise devant le fait
accompli du placement en liquidation judiciaire de l'entreprise
OCDF-Wayne Dalton, la maire de Reims, Adeline Hazan, a provoqué une
table ronde afin d'évoquer, ce lundi, les possibilités de reclassement
des 65 salariés touchés.
Le 11 juillet dernier, le tribunal de commerce de Reims prononçait la liquidation judiciaire de l'entreprise OCDF-Wayne-Dalton, spécialisée dans la fabrication de portes de garage connues sous la marque « Wayne Dalton », lâchée par sa maison-mère, une société américaine elle-même détenue par un consortium japonais qui n'a pas mis la main au pot pour combler un passif de 1,2 million d'euros.
Adeline Hazan, maire de Reims, choquée par la situation, a décidé, au regard de l'urgence, d'organiser ce lundi, à l'hôtel de ville, une table ronde en présence des représentants du personnel et de leur avocat, Me Brun, des organisations syndicales, ainsi que du commissaire au redressement productif. Le conseil régional a également été convié à y participer.
Placée devant le fait accompli
L'objet de cette table ronde est de recueillir les attentes des salariés afin que le plan social proposé soit à la hauteur du préjudice subi. Dans cette affaire, la maire de Reims n'a pas manqué d'exprimer « son étonnement le plus total devant la brutalité de cette décision et l'inaction manifeste des actionnaires américains et japonais. N'ayant eu aucun contact avec le groupe ou ses représentants, la collectivité n'a pas été en mesure d'examiner les possibilités de solutions alternatives à la fermeture du site. Une période d'observation aurait permis de combler cette carence. »
Placée devant le fait accompli, l'élue ne peut que « regretter la disparition de 65 emplois industriels alors que le territoire rémois rencontre de graves problèmes en matière d'emploi ». Et d'exprimer sa « solidarité aux 65 personnes concernées. Je m'engage à tout mettre en œuvre pour que le maximum soit fait dans l'accompagnement de leur reclassement professionnel. Par ailleurs, une solution de réindustrialisation du site devra être recherchée sans délai. »
Depuis l'annonce de cette liquidation judiciaire, les salariés d'OCDF-Wayne Dalton n'ont cessé de multiplier les actions afin d'attirer l'attention des élus et des pouvoirs publics pour qu'ils fassent pression sur leur employeur, dans l'espoir d'obtenir des indemnités de licenciement supérieures au minimum légal.
Dans cette affaire, leur avocat Me Brun a par ailleurs entamé une procédure en demande d'annulation de la décision de cessation d'activité, avec l'examen d'une requête devant le juge des référés de Reims fixée à mercredi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire